Acupuncture et médecine chinoise à Marseille 

Combien de séances ?

Bien que certaines séances puissent être très surprenantes en efficacité dès la 1ère séance, les pathologies sont souvent plus anciennes, chroniques, plus complexes et nécessitent un suivi de plusieurs séances idéalement rapprochées de la même manière lorsqu’on prendrait un traitement médicamenteux.

Cela varie, mais il est important de faire des séances suivies, proches dans le temps (les textes parlent de 2 par jour selon les cas).

Il peut être par ailleurs prescrit une solution par une décoction de plantes venant en complément des séances en cabinet qui offre l'avantage d'une prise chaque jour, ce que nous pouvons difficilement faire en pratique au cabinet.

Au bout du protocole établi (qui peut aller entre 1 et 30 séances voir plus !) et selon les améliorations observées, un réajustement ou un nouveau traitement peut être proposé. C'est donc un aller retour permanent entre le praticien et le consultant, procédé qui fait la force et la faiblesse de la médecine chinoise.

Ensuite la phytothérapie permet de faire le lien entre les séances.

La 1ère séance est plus longue (1h15 environ)

Le système global que propose l’acupuncture englobe tout le corps et son environnement. Aussi, même si vous venez pour une douleur quelconque, nous devons contextualiser et bien comprendre qui vous êtes en vous posant un certain nombre de questions (liées par exemple à votre digestion, est ce que vous êtes frileux ?, avez vous la bouche sèche ?....), en observant le corps pour y déceler de subtiles informations, par le pouls, l'observation de la langue....

Les séances qui suivront sont des séances de suivi. Plus courtes, elles permettent d'appliquer ou de modifier le protocole établi selon les nécessités et les changements d'état.

L’acupuncture est indolore et se fait avec des aiguilles très fines sur les 4 membres sans nécessité le plus souvent de se déshabiller et sur des points anatomiques précis. Elles sont bien sûr à usage unique et stérilisées. Certains points peuvent être plus sensibles que d'autres et on peut ressentir une très légère piqure.

A l’origine des Textes fondateurs

Les 1ers textes fondateurs de l’acupuncture et de la médecine chinoise datent (pour ceux retrouvés !) de 400 ans Av JC. Il y a donc 2400 ans, on y décrivait déjà avec une extrême précision, tout un système spécifique qui d’une part, analyse l’Homme interagissant avec son milieu naturel, et d’autre part, permet de soigner les maladies avec des techniques adaptées. On sait que la médecine chinoise remonte à 5000 ans ! Ce système est une vision globale de l’Homme interagissant avec ce qui l’entoure et qui est en recherche permanente de son équilibre propre.

Ainsi, pour faire simple, il est indiqué en toute logique que nous sommes soumis à diverses agressions extérieures, que les saisons, que ce que nous mangeons, les émotions, notre environnement ont une importance et des répercutions sur notre corps et modifient sans cesse notre équilibre. Le corps se remet à chaque instant en équilibre, ou plutôt joue avec ses déséquilibres. 

Alors qu’est ce que l’acupuncture ?

Par ce que nous pensons être de l’observation, les Anciens se sont rendus compte que telle zone du corps correspondait, aidait, améliorait d’autres endroits du corps. Dans les textes, il nous est donné une cartographie de « canaux » qui traversent le corps humain : les fameux méridiens ! Ces canaux sont souvent assimilés pour la compréhension, au système des rivières, des fleuves, des mers, des lacs, des cours d’eau qui parcourent et irriguent un pays. Ces canaux transportent de l’énergie, du sang, des liquides. Ils n’ont pas à priori de réalité physique comme on aimerait qu’ils soient, c’est à dire des tuyaux qu’on pourrait observer ou encore couper au scalpel… Ils ne correspondent absolument pas ni aux nerfs, ni au système veineux mais se rapprocheraient plus d’un mélange entre les liquides interstitiels, l’aponévrose, les fascias… S'il n'y a pas une bonne circulation, le trouble nait. L'acupuncture et les autres techniques traditionnelles vont aider le corps à se réguler par lui même en lui donnant une impulsion spécifique pour une zone à traiter.

Des recherches contemporaines 

Certaines études récentes proposent de repenser notre vision des fascias, de l’aponévrose et des liquides (…) comme faisant partie d’un tout non séparable et surtout d’un tout interconnecté (cf. entre autres le travail du Dr Guimberteau, ou encore la découverte de l'intertitium fin mars 2018) et cette idée se rapproche très sérieusement de la vision qu’ont les chinois des canaux d’acupuncture.

Ce réseau de canaux irriguant le corps peut se trouver, à la manière de l’image des rivières ou encore d’un réseau routier, obstrué, bloqué, avoir plus ou moins de circulation… Les anciens disent que certains points précis du corps (les points d’acupuncture) ont des propriétés pour débloquer, fluidifier, faire circuler ce grand réseau. En fonction donc du problème rencontré, du type de blocage, de sa localisation, nous insérons de fines aiguilles sur les points situés sur ces canaux, pour envoyer une impulsion, une information qui va aider le corps à se réguler et se rééquilibrer.